L’honorable député Alex BODRY s’est introduit à la table de l’exécutif et s’est assis à son côté.
Il semble avoir assisté aux négociations de l’accord entre l’Etat et les communautés religieuses établies au Luxembourg[1].
Il est pour le moins étonnant que son nom ne soit pas cité dans le projet de convention présenté à la Chambre des Députés.
Autre constat étonnant : à l’exception de l’honorable député aucun autre élu de la Chambre n’a assisté.
Le député Alex BODRY aurait-il changé de fonction et serait-il devenu « Shadow Minister » du gouvernement BETTEL-SCHNEIDER ?
Le CSJ rappelle à l’honorable député Alex BODRY que tant qu’il n’a pas été appelé aux fonctions de membre du gouvernement[2] il lui appartient de respecter le principe selon lequel les rapports de la Chambre dont il fait partie avec l’exécutif ont lieu par l’intermédiaire du Président de la Chambre[3].
Ce genre d’indélicatesse – et ce non-respect des règles évidentes – n’a rien à voir dans un Etat de droit.
Communiqué par le comité national de la CSJ
[1] voir Wort.lu: http://www.wort.lu/de/politik/verhaeltnis-staat-kirchen-regierung-und-kirchen-treffen-muendliches-abkommen-54bd17e00c88b46a8ce51bf3 .
[2] Voir article 51 de la Constitution.
[3] Article 156 du règlement de la Chambre des Députés : « Les rapports de la Chambre avec le Grand-Duc et la Cour des Comptes ont lieu par l’intermédiaire du Président de la Chambre ».