Le Luxembourg, avec une part de 0,8% de son produit intérieur brut (PIB), figure actuellement en tête de liste des pays donateurs les plus généreux envers ceux dit “du Tiers Monde».
L´objectif avoué étant d´atteindre 1 % du PIB d´ici la fin de la législature.Initiée au début des années 80 et reprécisée en 1998, l´aide luxembourgeoise au développement concerne aujourd´hui dix pays cibles qui sont le Cap Vert, le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et la Namibie pour l´Afrique; le Salvador et le Nicaragua pour l´Amérique latine; ainsi que le Laos et le Vietnam pour l´Asie.
Campagne en deux temps
Afin d´informer une bonne fois pour toutes la population sur ce qu´est l´aide au développement, le gouvernement lancera, à compter de lundi prochain, une campagne de sensibilisation qui se déclinera en deux phases distinctes.
Selon le Premier ministre, Jean-Claude Juncker,“le ralentissement de la croissance économique n´est pas une raison pour brider les efforts du Luxembourg dans l´aide au développement», le Grand-Duché ne pouvant ignorer ou fermer les yeux face à la pauvreté dans le monde.
“Lors des voyages que j´ai eu l´occasion d´entreprendre dans les pays cibles de la coopération luxembourgeoise, j´ai à chaque fois pu constater de visu les progrès matériels amenés sur place par nos équipes», a encore précisé le chef du gouvernement. “Et j´ai également pu lire dans les yeux des enfants la vraie valeur des efforts entrepris.»
Le Luxembourg, avec une part de 0,8% de son produit intérieur brut (PIB), figure actuellement en tête de liste – avec la Norvège, le Danemark, la Suède et les Pays-Bas – des pays donateurs les plus généreux envers ceux dit “du Tiers Monde», l´objectif avoué étant même d´atteindre le pour cent d´ici la fin de l´actuelle législature.
Et aux esprits grincheux qui pourraient considérer cette aide comme trop élevée par rapport aux maigres efforts des pays voisins, Jean-Claude Juncker a rappelé que les autres 99 % du PIB allaient directement aux résidents luxembourgeois.